Elle a
obtenu : Versements des allocations familiales au conjoint survivant (1950) )
Depuis
1949,
pour
l’amélioration de la situation
des veufs, veuves
et des orphelins.
Pension de réversion
des caisses complémentaires (1960)
Pension de réversion
à 65 ans (1964)
Autorité parentale
(1969)
Allocation orphelin
(1971) devenue allocation de soutien familial (1985)
Pension de réversion
à 55 ans (1972)
Allocation de parent
isolé (1976)
Assurance veuvage
(1980)
Assurance veuvage
des salariés agricoles (1984)
Assurance veuvage
des non salariés agricoles (1992)
Couverture maladie à
vie pour les mères de 3 enfants et plus (1993)
Cumul possible de
l'allocation veuvage et de revenus professionnels (1999)
Amélioration de la
place du conjoint survivant dans l'ordre successoral (2001
Pension de réversion
: modification des conditions d'attribution (2004).
Le relèvement du plafond de
ressources pour l'attribution de la pension de réversion, en tenant compte de la situation familiale (enfants
à charge). pour les veufs et
veuves qui ne bénéficient que d'une pension de réversion. (elle-même
supprimée, mais dont la cotisation est maintenue) pour les plus
jeunes veuves/veufs dont le mari/la femme n'a pas cotisé 15 ans. au sein des
régimes de la fonction publique et de certains régimes spéciaux. Une allocation orpheline spécifique
et décente. les publics
prioritaires à l'ANPE. devrait prendre
en considération le foyer fiscal. Professionnelle, travailler dans le
cadre de l’association « Veuvage Europe ». Intervention auprès de Sécurité Sociale (MECSS) du Sénat (2007) Intervention de au sujet du passage de 4 ans à 1 an de la couverture
maladie des veufs et veuves (2007)
2006/2007
Ses
objectifs prioritaires :
L'ouverture de
l'allocation supplémentaire (ex FNS) dès l'âge de 55 ans
Une pension de réversion minimale,
au moins égale à l'allocation veuvage
L'équité entre les
enfants légitimes et naturels du conjoint décédé
La possibilité pour les
veuves et les veufs de retrouver leur place parmi
Le plafonnement de
l’abattement fiscal pour gros travaux
Revoir le système des
aides ménagères ou familiales en cas de veuvage
Une formation des
enseignants au deuil, notamment au deuil des enfants,
Revoir les possibilités
de garde d’enfants dans le cadre de la conciliation vie familiale/vie
A ces objectifs prioritaires, qui concernent l'ensemble des conjoints
survivants, s'ajoutent des revendications catégorielles
concernant les veuves et les veufs : de travailleurs non salariés, ou exploitants eux-mêmes, ou parents d'enfants handicapés
d'exploitants agricoles
des professions libérales,
de suicidés,
de handicapés
Nos actions Vigilance : Sur la réforme des retraites y compris complémentaires Sur le maintien du pouvoir d’achat Sur les projets de loi
C'est un état transitoire et
incontournable que traverse toute personne qui a perdu un être cher. Sa durée est variable selon chaque
individu. Le deuil dépend de différents facteurs : Mais, les traumatismes vécus auparavant peuvent
également intervenir. Pour continuer et trouver un nouvel équilibre, le
conjoint survivant doit comprendre ce qu'il est en train de vivre. Il faut franchir trois grandes étapes avant de
retrouver un équilibre et d'envisager positivement l'avenir :
Chacun vit le deuil à sa manière propre et à son rythme. Les étapes de
résolution du deuil sont des repères qui servent à en évaluer la
progression ou encore à détecter les éventuels blocages.
Les étapes du deuil
Le
deuil n’est pas une maladie
des causes du décès,
de l'âge de l'endeuillé,
de la situation financière et familiale au
moment du décès
(enfants à charge ou non),
de la qualité et de la profondeur des
relations entretenues
avec le défunt,
de la nature de la mort (maladie, suicide,
accident, …),
de sa brutalité,
de l'aide au travail de deuil : entourage,
environnement, réaction et relation familiales.
le choc,
la
désorganisation,
la reconstruction.
Les étapes du deuil : le choc La phase du choc se caractérise par une sorte de
paralysie de l'émotivité et des facultés de perception. Certains s'imaginent voir la personne décédée,
l'entendre ou encore sentir sa présence. On manque de concentration et de
mémoire, on ressent une fatigue oppressante qui rend les simples tâches
quotidiennes pénibles à exécuter. Pour d'autres, au contraire, la vie
semblera continuer "comme si rien n'avait changé". Pendant les quelques semaines suivant le
décès, on se sent engourdi, léthargique, anesthésié. Cet état de choc donne à l’endeuiller le temps d'
"assimiler" la dure réalité.
C'est la période qui suit
immédiatement l'annonce du décès. Elle est courte ; la réalité de la perte
n'est pas assimilée.
Les défenses cèdent et la réalité de la
perte s'impose à la personne endeuillée. Le conjoint survivant se sent submergé par un flot de sentiments et
d'émotions divers tels que la peur, la tristesse, l'ennui, la sensation
d'avoir été abandonné, la colère, la culpabilité, l'agressivité, l'anxiété,
parfois un sentiment de libération. Ces états d'âme viennent, se retirent, puis reviennent comme le flux et
le reflux des vagues tout en perdant leur intensité à chaque retour pour
arriver à l'acceptation de la perte du conjoint (ou de l'absence). Pendant cette période, il y a souvent un profond
décalage entre les sentiments du conjoint survivant en complet désarroi et
l'entourage qui pense que la période la plus difficile est terminée. D'où le
sentiment d'incompréhension, d'isolement, d'animosité, qui est ressenti
vis-à-vis de l'entourage. On se renferme de plus en plus sur soi-même. N'hésitez pas à pleurer, à parler de
votre souffrance, de votre chagrin. Exprimer ses sentiments ne les fait pas
disparaître, mais aide à les supporter et apporte un soulagement. Ne vous
repliez pas sur votre chagrin.
L’expression
des émotions
C'est la période la plus difficile pendant lequel,
jour après jour, la personne est confrontée à la perte subie et en prend la
réelle mesure. La vie de couple, avec la répartition des tâches, différente
selon l'organisation du ménage, a disparu. La désorganisation est complète.
Seul, il faut faire face aux difficultés de chaque
jour, organiser la vie quotidienne, affronter les premiers anniversaires,
Noël, fête des Pères ou fête des Mères, les premières vacances. Tout est souffrance. Il faut réapprendre à vivre
seul après une vie de couple. Deux attitudes se succèdent :
Les
étapes du deuil : La désorganisation
Le déni :
C'est
une autre forme de résistance à la perte.
La personne tente de rejeter tout ce qui peut rappeler le décès.
Le déni engendre une incapacité à vivre et à exprimer ses émotions et peut
entraîner une suractivité ou, à l'inverse, une attitude dépressive.
Parfois, la personne endeuillée sera tentée de noyer sa peine dans l'abus
de médicaments ou quelque fois la boisson, pouvant parfois aboutir à une
dépendance.
Le déni peut prendre d'autres formes : substitution d'une autre personne à
celle qui est décédée, recherche d'un coupable, idéalisation de l'être
perdu, troubles psychosomatiques, etc.
Les étapes du
deuil : la reconstruction Progressivement, la personne en deuil prend
conscience qu'elle est en train de se réorganiser pour répondre aux
obligations liées à toute vie en société. La transition entre désorganisation et
reconstruction est progressive. Petit à petit, jour après jour, vous
apprenez à passer de l'équilibre d'une personne en couple à celui d'une
personne seule. La cicatrisation vient lentement, mais elle vient.
Se reconstruire amène à mieux se connaître et à
découvrir ses ressources personnelles. Cette démarche développe la
confiance en soi-même. Le sentiment de vulnérabilité fait place à une
nouvelle énergie La reconstruction peut être envisagée sous deux
formes: Sortir de soi-même et construire de nouvelles
relations, rencontrer des gens nouveaux, participer à de nouvelles
activités, sont des défis qui demandent du courage et de l'énergie et
peuvent apporter des déceptions, certes, mais aussi des satisfactions, des
occasions de rire et d'avoir de nouveaux amis. Le conjoint survivant, qui est parvenu au terme de
son travail de deuil, a acquis une nouvelle connaissance de lui-même, est
redevenu un être à part entière pour assumer son avenir. Outre l'aspect psychologique du deuil, il faut
également veiller à la santé physique. Pour une saine évolution, il est
très important de bien entretenir son corps (repas, sommeil, fatigue). Des
exercices physiques doux (marche, gymnastique, yoga, etc.) aideront à
évacuer le stress résultant de cette nouvelle situation. Ce qui pourra être
l'occasion de rencontres, d'échanges et aussi un moyen de briser
l'isolement. Nous ne devons pas avoir seulement une vie
défensive, ce qui ne serait pas salutaire. Il nous faut retrouver nos
désirs, nos attentes profondes, nos pulsions physiologiques. Le plaisir est ce qui existe de plus structurant
pour le "moi". Ceux qui ne se font pas plaisir ont toujours des
difficultés d'images d'eux-mêmes. Le plaisir est essentiellement personnel et subjectif. Chacun de nous
vit, à travers ses actions, ses situations, des choses particulières qui
renforcent notre personnalité, nous donne en fait une sécurité sur
nous-même : le sentiment d'identité.
ne pas regarder en arrière, puisqu'il
s'agit de reconstruire,
se regarder soi :
- bien se
connaître, savoir où nous en sommes tout en ne
négligeant pas la réalité qui est notre vécu (les enfants,
le
travail, …)
- savoir ce que
nous souhaitons devenir et surtout ce
que
nous pouvons devenir à partir de la connaissance
de
nous-même en divers domaines.
Devant un veuf (ou une veuve)
récent(e), ou toute personne en deuil, quelle aide lui apporter ? Quelle
attitude avoir ? Ne soyez pas gêné en sa présence. Par la suite :
Allez spontanément vers
la personne endeuillée, surtout ne vous détournez pas
et n'essayez pas de l'éviter. Apportez-lui votre
réconfort par quelques mots simples, parlez lui directement de
la personne décédée et soyez attentif à sa
réaction. Si elle pleure,
laissez-la pleurer, cela peut la soulager. Le chagrin doit pouvoir
s'exprimer. Après le décès,
manifestez-lui votre attention, votre affection, de quelque manière
que ce soit, par un regard bienveillant, une
poignée de main particulièrement
chaleureuse, un sourire amical, …. Mais surtout, écoutez-la
et laissez-la parler.
Continuez à voir cette personne, à prendre de ses
nouvelles, à la rencontrer, qu'elle
sente que vous restez proche d'elle avec
discrétion et que vous êtes présent, prêt à
répondre à son appel. Invitez-la,
de temps en temps, si possible avec des amis, à partager un repas, à vous
accompagner dans une promenade… Essayez de
ne pas la considérer comme une personne "à part" : sa vie continue. Elle a besoin d'être entourée et soutenue pour
retrouver le goût et des raisons de vivre, car elle doit découvrir ses
capacités, s'accepter et se réinsérer socialement, afin de reconstruire une vie équilibrée pour
elle-même et sa famille.
Amis d'un couple, N'oubliez pas que celui qui n'est pas mort souhaite toujours
représenter ce couple auprès de vous.
Quelles sont les démarches à faire en
cas de perte de votre conjoint ?
Dès le décès
Demandez à la mairie un certain
nombre d'extraits de l'acte
de décès et plusieurs extraits de naissance des deux époux,
vous en aurez besoin pour vos démarches.
Gardez un double ou une photocopie
de toute
correspondance adressée aux organismes auxquels vous
aurez affaire.
Si votre conjoint était salarié, avertissez par lettre son
employeur (dans les 48 heures).
S'il était au chômage, prévenez l'ASSEDIC qui versait
ses allocations.
Si votre conjoint était retraité, informez dès son décès
les différentes caisses de retraite (régime générale et
caisses complémentaires) dont il était allocataire.
Si votre conjoint avait contracté
une assurance-vie et/ou
une assurance décès, faites la déclaration de décès à
l'organisme assureur (par lettre recommandée) en joignant
un extrait de l'acte de décès.
Contactez la caisse d'Allocations familiales :
- vous êtes déjà allocataire : elle révisera vos droits,
- vous n'êtes pas allocataire :
elle peut
vous ouvrir des droits.
Notaire : consultez un notaire pour le règlement de la
succession, surtout s'il y a des biens immobiliers ou des
enfants mineurs. Vous avez six mois pour la déclaration
de succession ou un an si le décès a eu lieu à l'étranger.
Juge
des Tutelles : s'il y a des enfants mineurs, prenez
contact avec lui au Tribunal
d'Instance de votre domicile.
Si vos enfants sont scolarisés (collège, lycée), faites ou
refaites une demande de bourses.
Rien ne vous
est accordé automatiquement. Renseignez-vous
auprès des organismes.
Ne payez rien, ne signez rien sans avoir pris conseil auprès de personnes
compétentes.
Informez-vous à
l'Association des conjoints survivants de votre département.
Elles continuent à être versées au
conjoint survivant même
si celui-ci n'exerce pas d'activité professionnelle.
Une allocation de soutien familial
(ancienne allocation
orphelin) est attribuée même s'il n'y a qu'un seul enfant
orphelin (en faire la demande si vous n'êtes pas déjà
allocataire). Elle ouvre droit, éventuellement, à l'allocation
de logement.
Une allocation de parent isolé peut
être attribuée (sous
condition de ressources).
Une allocation de logement à titre
familial (si au moins un
enfant à charge) ou à titre social (selon critères de
ressources).
La veuve ayant-droit
de son mari au moment du décès
conserve le bénéfice des remboursements pendant 1 an
après le décès du conjoint, ou définitivement si elle a élevé
au moins trois enfants.
Signalez le décès à
du livret de famille et la copie de la carte d'immatriculation
de votre conjoint.
Dans le régime général et dans les
régimes alignés, la
pension de réversion peut être accordée :
- sans condition de durée de
mariage et même en cas de remariage,
- sous condition d'âge,
âge minimal fixé à :
- 52 ans jusqu'au 30 juin 2007,
- 51 ans jusqu'au 30 juin 2009,
- 50 ans jusqu'au 31 décembre 2010.
A partir du 1er janvier 2011, plus de condition d'âge ;
- sous conditions de
ressources : 2080 fois le SMIC.
Dans d'autres régimes, les conditions
sont différentes. Se
renseigner auprès de sa caisse de retraite.
Votre conjoint a cotisé à une caisse
de retraite
complémentaire : contactez-la pour connaître vos droits.
Votre conjoint était salarié (Régime général et alignés)
Vous bénéficiez du capital-décès
de
- S'il était cadre ou assimilé,
complémentaire prévoit éventuellement un capital
décès ou une allocation
obsèques.
- S'il n'était pas cadre, certaines Caisses de retraite
complémentaire prévoient
aussi un capital décès ou
une allocation obsèques.
Vous avez moins de 52 ans.
L'assurance
veuvage est maintenue dans les conditions
actuelles jusqu'au 1er janvier 2011
: conditions de
ressources : 132.46 €/mois (au
01/01/05).
Votre conjoint était travailleur indépendant
(artisan, commerçant,
industriel, profession libérale).
Mettez-vous en relation avec
Consultez, dès que possible,
Attention ! Si votre conjoint a appartenu, durant sa carrière, à plusieurs
régimes, adressez-vous au régime où il a cotisé en dernier. Pensez à informer
de son décès les régimes complémentaires.
Adressez-vous au CICAS (Centre d'Information et de Coordination de l'Action
Sociale) de votre ville, qui regroupe les différentes caisses de retraite sauf
celles qui dépendent du régime de l'administration.
Aux assurances (responsabilité civile,
maison, automobile)
afin de faire transférer les polices
à votre nom.
Aux abonnements (eau, gaz,
électricité, téléphone …) afin
de les transférer à votre nom.
Au transfert de la carte grise
(gratuit).
Aux comptes bancaires, postaux et aux livrets
de Caisse
d'épargne.
Les comptes joints ne seront pas
bloqués, mais les sommes
qui y figurent au jour du décès
entreront dans la succession.
Votre conjoint était inscrit à
une mutuelle :
- demandez à cet organisme si vous allez pouvoir bénéficier
des mêmes
garanties et prestations que votre conjoint ;
- dans le cas où ladite mutuelle n'accepterait pas de vous
maintenir
chez elle,
Laborde,
75374 PARIS Cedex 08, Tél. 0820 820 710) peut
vous
garantir sans stage, si vous produisez un certificat
de radiation
énumérant les risques précédemment
couverts.
Si vous êtes en difficultés
financières sérieuses, prenez
contact avec le C.C.A.S. (Centre
Communal d'Action Sociale)
ou le service social de la caisse
complémentaire du conjoint
décédé, qui peut, dans certains cas,
vous aider.